Espagne
Jamais je n'ai cherché la gloire J'aime les voir s'envoler, A demander ce que tu sais Chantez en cœur avec moi: Voyageur, le chemin Tout passe et tout demeure Antonio Machado (1875-1939)
Est-ce une traduction de Claude Esteban ?
Ni voulu dans la mémoire
des hommes
Laisser mes chansons
Mais j'aime les mondes subtiles
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater.
Tu ne dois pas perdre ton temps
Et à des questions sans réponse
Qui donc pourrait te répondre?
Savoir? Nous ne savons rien
Venus d'une mer de mystère
Vers une mer inconnue nous allons
Et entre les deux mystères
Règne la grave énigme
Une clef inconnue ferme les trois coffres
Le savant n'enseigne rien, lumière n'éclaire pas
Que disent les mots?
Et que dit l'eau du rocher?
C'est les traces de tes pas
C'est tout; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer.
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer